De retour à Bangkok

Partis ce matin à 8h en bus de Siem Reap, nous sommes arrivés à la frontière après deux pauses pipi et 3h de bus. Le controleur du bus a fait tout ce qu'il pouvait en m'assurant que je raterai le train (le seul !) pour que je lui achète 3 places dans son minivan...pour 300baths par tête.
Je ne me suis pas laissée faire, nous nous présentons à la frontière, on me prend les garçons, on me scanne les 4 doigts des deux mains, puis les deux pouces et on me rend mon passeport et ceux des garçons tamponnés.

Nous allons ensuite à la frontière Thai, longue attente...mais avec la clim cette fois. 3 tampons plus tard nous voilà à la recherche d'un tuk tuk pour la gare.
Un monsieur japonais (69 ans) monte avec nous en disant qu'il est notre ami. Arrivé à la gare il m'offre la course !
J'achète les billets de train, nous avons encore 30 minutes devant nous...pour trouver un distributeur car je n'ai plus de baths.
De retour ves le train, notre ami japonais nous appelle, nous le rejoignons dans le train. il a acheté du riz gluant et des grillades qu'il donne aux garçons.
Nous avons 5h30 de train...notre ami offrira d'abord des boissons aux garçons, puis lorsque je veux acheter quelque chose à manger, j'ai seulement des billets de 1000, la dame fait la grimace, le monsieur sort son billet de 100 et paie pour moi. Je veux le lui rendre en dollars,  il refuse. Il achète dans la foulé des brioches puis à la marchande suivant du riz à la banane cuit dans des feuilles de bananiers (j'adore!) et il m'achète une bouteille d'eau fraîche. Il fait sa distribution de nourriture aux garçons et à moi. Je n'ose plus rien acheter...

Pendant ce temps Robin et Elouan se sont trouvé un copain, Robin discute en anglais avec sa maman. Ils partagerons ainsi du riz, du poisson, des algues sèches.

Le train arrive en retard, pas énormément. Nous nous renseignons pour demain...le train auquel j'avais pensé est complet. Il est tard, els garçons sont fatigués, la dame de l'accueil à la gare pas vraiment aimable nous partons. Nous mangeons un Padthai...hummm....ça me manquait ! puis nous allons à l'hotel où j'avais réservé.

La dame a déjà refourgué la chambre et me propose une chambre à 3 lit à 700 baths au lieu de 450. Ce n'est pas ce que je voulais. Je lui fais savoir qu'elle avait envoyé un mail pour me dire qu'elle m'a réservé uen chambre et que finalement elle me laisse à la rue avec deux enfants...elle me propose un discount 500 bath la chambre mais elle enlève les petits déjeuners.
Je préfère m'en aller. Nous avons du faire plusieurs endroit avant de nous retrouver à celui où nous avions dormi avant de partir de Bangkok en février.

Demain matin, il faudra trouver un train pour nous rapprocher de la Malaisie...
Il est déjà tard, je n'ai pas le temps de mettre des photos...ce sera pour plus tard.
Si nous prenons un train de nuit nous n'aurons probablement pas internet pour quelques jours...

De retour sur les routes..

Voilà, j'ai laissé trainer jusqu'au bout mais j'ai enfin acheté ce matin mes billets d'avion pour Bali...bien sûr je n'ai pas bénéficié des tarifs intéressant de AIR ASIA compte tenu du fait que je m'ys suis prise à la dernière minute...
Tant pis, on a profité...
Demain matin nous prenons le bus de Siem Reap à la frontière Thai, cette fois ce sera simple, pas de visa...Nous prendrons ensuite le train pour Bangkok où nous passerons la nuit.
Samedi re train en direction du sud de la Thailande, nous ferons une escale à la mer...ni Krabi ni Pukhet, nous n'avons pas assez de temps mais nous verrons bien où le vent nous porte...
Je risque de nouveau de ne plus avoir internet mais pas de soucis, tout va bien et l'aventure continue...

Les paysages au Laos

Au nord du Laos nous sommes allés à Luang Prabang, le paysage est de type montagnard, les hommes font de l'artisanat : tisserands,fabrique de papier, forgerons.

Plus au centre nous sommes allés dans la capitale, Vientiane. Le paysage est urbain, les activités des hommes sont le service et l'administration. Le tourisme aussi.

Au sud du Laos, nous sommes allés à Paksé, situé au bord du plateau des Bolovens. Les hommes y cultivent les plantations de thé et de café plantées par les français à l'époque des colonies. Ils pratiquent aussi l'artisanat.

A la frontière avec le Cambodge, tout au sud, cela s'appelle les 4000 îles. Elles sont formées sur le Mékong. Les hommes vivent de la pêche et de la culture de la canne à sucre. Le paysage est rural.

Robin

Agriculture au Cambodge

Je suis allé dans une ferme où le propriétaire m'a montré son terrain et ses plantes (comment elles poussent)

La mangue pousse comme une pomme (sur la branche). Elle est d'abord toute verte puis prend des couleurs. Il en existe différentes variétés

 La fleur de manguier

L'ananas par contre pousse différemment : d'abord il y a l'arbre qui pousse puis l'ananas en haut.

Les fruits de la passion poussent sur une plante grimpante.

Les noix de cajou poussent sur leur fruit. En fait cela fait le fruit accroché à la branche et la noix de cajou en bas du fruit.

La vanille pousse autour d'un tronc de palmier.

La noix de coco pousse en haut des cocotiers, autour du tronc.

Les fruits du dragon sont des fruits rouges-roses à l'extérieur et rose ou blanc à l'intérieur. Ils poussent au bout d'un drôle de cactus. Voici sa fleur.

La papaye

Le citron vert ou lime.

Robin

Les villages flottants du Tonlé Sap

Jeudi, notre tuk tuk est venu nous chercher pour une excursion au lac Tonlé Sap, véritable système hydrolique du pays qui se remplit et se vide au gré de la mousson.
En conséquence, les maisons ds alentours sont construites sur pilotis, mais vraiment très haut !
Tandis que les habitants sur le lac occupent de maisons flottantes.

Le terrain de basket flottant

 L'embarcadère avec l'eau très basse.

 Un magasin

 L'école

Je n'ai pas été enchantée par cette excursion, un peu piège à touriste. Le montant du bateau s'élève à 30 dollars et encore parce que mon chauffeur de tuk tuk m'a pris els billets car on me demandait 50 dollars pour un voyage de 1h30 dans l'eau boueuse avec pas grand chose à voir, un arrêt touristique dans un magasin flottant avec quelques poissons et crocodiles.
Conseil pour les voyageurs, regroupez vous pour négocier le prix car d'office ils vous mettent 2 ou 3 par bateau alors qu'il y a 8 sièges !

Tchiki fait le tour du monde (chapitre 6)

Tchiki quitta la Thaïlande pour se rendre au Laos. Elle arriva dans une une école à Luang Prabang et rencontra les élèves.

« Dans notre classe nous étudions la langue française, les mathématiques, le monde autour de nous, l'éducation physique et le lao.

Nous venons à l'école en moto, en vélo ou à pied.

Après l'école nous aidons nos parents à laver les vêtements, nous faisons du sport (football, pétanque)

Le repas traditionnel à Luang Prabang est le « Oulam »: c'est de la sauce, de la peau de buffle, des algues séchées et du bois aromatique.

Le monument le plus important de Luang Prabang est le Mont Phusi.

Voyager c'est le pied

Voici la plantation de la ferme

C'est au Cambodge, il y a des fruits du dragon, des mangues, des jackfruits, des bananes, des noix de coco, des ananas, des papayes, des fruits de la passion, des noix de cajou...

Ici il n'y a pas de murs aux maisons. On voit la table et la cuisine.

C'est des petits et des gros chaudrons. On les pose sur du feu de bois.

Je dors dehors avec un matelas et une moustiquaire. Je mange du riz avec de l'oeuf et du poisson le matin, à midi des légumes qui ressemblent à de l'herbe, dans de la soupe avec du riz et du poisson ou du porc et le soir pareil. Je mange aussi de la pastèque et du melon.

Il y a des lampes à pétrole parce qu'il n'y a pas l'électricité.

Il n'y a pas l'eau dans la maison alors les gens pompent avec une pompe. Il faut aller vite pour avoir de l'eau.

Il fait très chaud. En juin, il va y avoir la mousson, c'est quand il pleur beaucoup et le Mékong (les autres rivières aussi) monte, monte, monte et après ça envahit. C'est pour ça qu'il y a des maison sur pilotis.

Les routes c'est de la terre, il y a des gros trous et quand on roule ça fait plein de poussière. Dans le camion je suis monté derrière dans la benne et je suis resté debout.

Elouan

Campagne Cambodgienne

Lundi 25 mars

Nous participons aux taches de la plantation. Ce matin, pour moi ramassage de papiers dans les champs, tandis qu'Elouan et Robin comptaient les mangues sur les manguiers spéciaux (croisement ou importations de nouvelles variétés)

Cet après midi, nous avons fait plusieurs voyage pour récupérer des sacs de fertilisant naturel (excrément de volaille).

Nous passerons encore la nuit ici avant de retourner en ville demain.

Je suis touchée par ces gens qui ont toujours le sourire aux lèvres alors qu'ils travaillent 7 jours sur 7 pour 1 ou 2 dollars par jour, sous un climat plutôt rude.

Impossible de mettre la main dans l'évier pour aider à faire la vaisselle, un merci à chaque assiette débarrassée. J'ai pu aider un peu aux travaux de la ferme plus qu 'à la vie quotidienne.

Pas besoin de langue commune, nous communiquons avec le sourire et le regard. Ils sont heureux de voir que nous aimons leur quotidien.

La campagne aux alentours de Siem Reap

Dimanche 24 mars

De retour vers 10h de notre seconde journée sur les temples, nous restons au frais des ventilateurs pour nous reposer. Il fait moins chaud aujourd'hui, le ciel est voilà. Le thermomètre sous le auvent annonce 37°.

Vers 15h nous partons en direction de la plantation. Christophe possède des terres sur lesquelles il fait pousser différents fruits dont les fruits du dragon.

Sur la route, nous nous arrêtons pour observer les femmes qui préparent le sucre à partir de la sève du palmier.

La sève est récoltée, en haut du palmier. Pour cela il faut monter à son sommet à l'aide d'une échelle de bambou.

La récolte est ensuite placée dans une grande casserole au dessus du feu pour faire évaporer l'eau.

 Lorsqu'il ne reste que le sucre, à l'aide d'une cuillère, les femmes forment les petits pains de sucre.

Il est ensuite emballé dans une feuille de palmier pour être vendu.

Nous avons découvert les différents arbres fruitiers dont un grand nombre que nous ne connaissons pas. Robin se charge de vous faire un article pour vous les présenter.

Ce soir, nous avons partagé le repas des ouvriers, puis installé un matelas et une moustiquaire sous un auvent, pris une douche froide (ça fait du bien de toute manière, il fait trop chaud!) à la lumière d'une lampe à huile. C'est ainsi que vit 80% de la population du Cambodge.

Nous sommes heureux de partager ces moments de vie avec eux.