mercredi 30 décembre 2015

Barbados

Après 2h dans les bureaux de l'immigration, nous avons enfin notre feu vert pour jeter l'ancre, au bord d'une plage de sable blanc, dans l'eau turquoise de Bridgetown.
Où est Jean-Yves pour jeter l'ancre ???

Les garçons sont déjà en maillot, Manoé fait une grosse sieste.
Marcin trouve que 2h dans les bureaux de l'immigration c'est plus fatiguant que 2 semaines de navigation et moi je trouve qu'il fait chaud !

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Lymbao
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Message:Terre! Ziemia! Land!

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mardi 29 décembre 2015

La pêche

Après le rubik's, l'école et tout le tralala mon occupation favorite reste la pêche.
Dans cette matière mon allié le plus précieux (hormis le matériel) c'est le livre formidable que m'a offert mon papy (le grand livre de la pêche), qui me permet d'identifier facilement les poissons que je ne connais pas et me renseigne sur leurs habitudes, leurs comportements, leurs lieux de vie, leur alimentation (ce qui me permet de déterminer le leurre que je vais utiliser).

La plupart des poissons de l'atlantique se nourrissent de calmars et de poissons plus petits donc il faut prendre des leurres leur ressemblant. Les mitraillettes (assemblement de plusieurs hameçons ornés de plumes et un plomb en bas de la ligne) fonctionnent tout aussi bien (la petite astuce est de prendre des couleurs qui tirent sur le rouge ou le fluo).

Jusqu'à présent nous avons attrapé des thons de 85 cm max (attrapés au calmar rose fluo), un maquereau (attrapé a la mitraillette), 7 dorades coryphènes aussi appelées mahi-mahi (attrapés avec un peu tout ce qu'on a en matériel de pêche) dont un de taille remarquable : 1m35 (pour vous donner une idée de la taille il faut s'imaginer Elouan et rajouter 6 cm de plus) et enfin les deux poissons les plus récents qui font toute ma fièrté car je commençais à me lasser de pêcher que des mahi-mahi : ce sont des sérioles couronnées (attrapés à la mitraillette).

Pour le moment je ne peux pas envoyer de photos donc je continue à pêcher et vous enverrai des photos dès que l'occasion se présentera.

Mon objectif actuel au niveau du poisson à pêcher c'est : soit un espadon voilier (qui peut atteindre 100 kg) ou un marlin (poisson phénoménal dont les plus gros atteignent 820 kg) mais aussi de rentrer car les poissons d'eau douce me manquent.

En attendant, je souhaite aux pécheurs qui suivent le blog (si il y en a) de belles prises que ce soit en mer ou en rivières !

Robin

Journal de bord

Mardi 29 décembre

Etrange sensation, après deux semaines, que de se lever en se disant que demain matin nous verrons la terre ! Et là, presque la sensation que ce n'était pas assez long, que nous n'avons pas eu assez de temps pour profiter... C'est la fin d'un épisode, le début du suivant.
J'aimerai aujourd'hui un dernier poisson, un nouveau, que nous n'avons pas encore goûté si possible, ou un thon. Finalement au départ on en avait assez des thons et maintenant on en réclamerait !
Nous avons encore les soutes pleines de gasoil, d'eau, de nourriture. C'était pour moi la partie stressante, cette question de l'avitaillement pour deux semaines plus une de sécurité, qui se sont transformées en 5-6 semaines puisque nous avions fait 'avitaillement principal aux Canaries. Au final, les placards sont pleins pour encore quelques temps !
Je me rends compte également de tout ce que nous avons emporté de la maison ou dans notre approvisionnement initial qui va nous encombrer encore jusqu'à la fin du voyage.
Mathilde

Devant nous les derniers 100 milles nautiques. Dans un moment sur le compteur il ne restera que deux chiffres ce qui après quelques semaines avec quatre chiffres, fait une grande différence.
Le vent nous pousse et avec le génois seul nous avançons vers Bridgetown.
Pendant les dernières 24h, je pense souvent à ma dernière navigation longue distance, l'année dernière quand à 60 milles du but – Brisbane en Australie- nous avons du être évacué vers un autre navire alors que la veille au soir, nous nous félicitions d'être presque arrivés.
Certainement que cette navigation est en quelques sortes mon auto thérapie, et cela fonctionne car je n'ai aucune crainte ni phobie. Ok, je regarde les cales deux fois par jour et je vérifie si mes pompes fonctionnent, c'est certainement un petit tique nerveux dont je ne me déferrai pas.
2060 milles nautiques en pas tout à fait 15 jours, c'est un résultat correct. Nous avons navigué en toute sécurité, sans mettre trop de voile. Nous n'avons eu aucune dépression et les averses ont été peu intenses. Le bateau a bien fonctionné et nous avons attrapé quelques poissons. Tout le monde est en bonne santé et la seule chose que nous avons utilisé dans la pharmacie c'est du désinfectant pour les fesses de Manoé. Je pourrais donc qualifier cette traversée de peu excitante. Pour sûr, il ne s'est rien passé qui pourra être raconté pendant nos soirées, comme par exemple notre journée à Essaouira.
Je souhaite sincèrement à toutes les familles (et surtout les familles de marins) qui naviguent sur les océans, justement de telles traversées ennuyantes.
Et maintenant, dernière vérification des cales et nous nous préparons pour la dernière nuit. Demain nous pourrons dormir tous en même temps, c'est certainement ce qui me réjouis le plus.
Bonne nuit.
Marcin

Wtorek 29 grudnia

To dziwne, obudzić się więdząc że jutro rano, po dwóch tygodniach żeglugi zobaczymy ziemię. Mam prawie wrażenie że nie było wystarczająco długo, że nie mieliśmy wystarczająco czasu się tym nacieszyć. To koniec rozdziału i początek następnego.
Chciałabym dzisiaj ostatnią rybę, jakąś jakiej jeszcze nie kosztowaliśmy lub w ostateczności tuńczyk. Na początku mieliśmy ich dość, a teraz za nimi zatęskniliśmy.
Mamy pełne baki diesla, pełne zbiorniki wody a w szafach pełno jedzenia. Z mojej strony to była część stresująca. Przygotowanie jedzenia na dwa tygodnie i na trzeci zapasowy okazało się wystarczające na 5-6 tygodni jako że większość zakupów zrobiliśmy jeszcze na wyspach Kanaryjskich. W efekcie nasze zapasy wystarczą nam jeszcze na jakiś czas.
Mathilde


Przed nami ostatnie 100 mil morskich. Za chwilę na liczniku zostaną dwie cyfry a to, po kilku tygodniach z czterema cyframi robi dużą różnicę.
Wiatr nam sprzyja i pod samym fokiem spokojnie posuwamy się do Bridgetown.
Przez ostatnie 24h często myślę o ostatnim długim rejsie w zeszłym roku kiedy to na 60 mil morskich przed celem – Brisbane w Australii, byliśmy zmuszeni ewakuować się na inną jednostkę. Wtedy wieczorem już klepaliśmy się po plecach gratulując sobie nawzajem że prawie dopłynęliśmy...
Pewnie ten rejs jest w jakimś stopniu moją auto-terapią i to dobrze działającą bo nie mam żadnych obaw ani fobii. Fakt, patrzę do zenz dwa razy dziennie i sprawdzam czy moje pompy działają. To pewnie mały tik nerwowy którego się już nie pozbędę.
2060 mil morskich w niecałe 15 dni to całkiem przyzwoity wynik. Płynelismy bezpiecznie, nie dając nigdy za dużo żagli. Nie mieliśmy żadnych depresji a szkwały były raczej tylko symboliczne. Łódka sprawiła się świetnie i złapaliśmy kilka ryb. Wszyscy są zdrowii i jedyne co użyliśmy z apteczki to płyn dezynfekującu do pupy Manoe. Wręcz mógłbym zaryzykować mówiąc że ten trawers był raczej w kategoriach mało ekscytujących. Na pewno nie zdażyło się nic co trafi do wieczornych opowieści – jak np. nasz dzień w Essauira...
Szczerze życzę wszystkim rodzinom (a w zasadzie, generalnie wszystkim żeglarzom) żeglującym po oceanach świata właśnie takich „nudnych" trawersów.
A teraz ostania szybka runda po zenzach i przygotowujemy się na ostatnią noc. Jutro będziemy wszyscy mogli spać w tym czasie – to chyba cieszy nas aktualnie najbardziej.
Dobranoc.
Marcin

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Message:Pres du but.

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Message:Et si on va a Cape Town?

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Journal de bord

Lundi 28 décembre
C'est la fin de l'année...c'est la fin de notre traversée...ça rime bien !
Il y a quelques jours, Marcin écrivait que nous passions ici beaucoup de temps ensemble, je ne partage pas cet avis. En effet, depuis deux semaines, nous n'avons pas beaucoup dormi ensemble ! La journée également, nous nous reposons à tour de rôle.
Avec les enfants nous n'avons pas fait tant de choses que ça. Tout d'abord car l'école prend du temps. Ou plus précisément LEUR prend du temps. Remarquons au passage que dernièrement Robin a compris qu'il pouvait faire son travail pendant ses quarts et avoir du temps dans la journée. Il faudrait que la traversée dure encore un peu finalement !
Deuxièmement, la journée nous utilisons notre temps libre (entendre quand Manoé dort) pour nous reposer ou bricoler. Même seuls, ils ont peu joué, peu utilisé le matériel de bricolage.
Cela pose la question du fait d'être partis sans équipage. C'est un choix que nous ne regrettons absolument pas. D'accord, nous avons eu une navigation facile coté météo. Nous avons finalement peu manoeuvré, juste ce qu'il faut. Les nuits ne nous ont pas paru longues grâce à Robin qui a bien joué le jeu. D'ailleurs nous faisons même de moins en moins de sieste la journée. Et le fait d'être à effectif réduit à bord nous a permis d'avoir plus de temps pour nous.
Au final, la situation qui s'est imposée à nous était celle que nous avions envisagée au départ et nous en sommes satisfaits.
Mathilde

Kończy się rok i kończy się nasz rejs przez ocean.
Nie zgadzam się z tym co Marcin napisał kilka dni temu, że spędzamy tutaj dużo czasu razem. Fakt jest taki że od dwóch tygodni prawie cały czas śpimy osobno, podobnie w ciągu dnia – odpoczywamy na zmiane.
Nie mieliśmy okazji na wiele wspólnych zajęć z dziećmi. Po pierwsze szkoła zajmuje dużo czasu, lub konkretniej to ONI potrzebują dużo czasu. Trzeba jednak zaznaczyć że Robin w końcu zrozumiał że może wykożystywać swoje wachty na robienie lekcji i mieć czas wolny w ciągu dnia. Może jednak powinniśmy płynąć jeszcze dłużej.
Po drugie, w ciągu dnia używamy czas wolny, tzn czas kiedy Manoe śpi, na odpoczynek i różne małe zajęcia. Jednak oni nawet sami, niewiele się bawili czy coś konstruowali.
Tutaj wraca pytanie o płynięcie bez dodatkowej załogi. Wybór którego absolutnie nie żałujemy. Fakt, mieliśmy sprzyjającą pogodę, robiliśmy relatywnie mało manewrów żaglowych. Noce nie były bardzo długie dzięki Robinowi który stanął na wysokości zadania i dzielnie stał – i dalej stoi, swoje wachty. Poza tym robimy coraz mniej siest w ciągu dnia. Mamy wrażenie że dzięki temu że jest nas mniej na pokładzie mamy więcej czasu dla siebie.
Fakt jest taki że sytuacja w której się znaliźliśmy jest taka, jaką wyobrażaliśmy sobie od samego początku i jesteśmy usatysfakcjonowani.
Mathilde

dimanche 27 décembre 2015

journal de bord

Niedziela 27 grudnia

Nasza niedziela mija pod znakiem szukania igły w stogu siana. Igłą jest złe połączenie anteny GPS a stogiem pajęczyna kabli pomiędzy stacją nawigacji gdzie znajduje się większość instrumentów i rufą gdzie mamy większość anten, czujników, przekaźników.
Fakt jest taki że do wczoraj wieczorem sygnał GPS był a potem się zgubił, bez żadnego ostrzeżenia bez żadnych zdażeń która można by z tym faktem powiązać.
Po dniu szukania niestety nie nauczyliśmy się niczego nowego. Problem do którego trzeba będzie wrócić przy innej okazji jużna Barbados jako że to właśnie ten GPS ma nasze mapy na Karaiby.
Fakt jest jednak taki, że nie powoduje to dużego problemu na resztę aktualnego rejsu. Radar działa bez problemu. AIS w naszym laptopie zastępuje teraz ten z GPS, a dodatkowy GPS Furumo jest włączony żeby sprawdzać pozycję dwóch źródeł. Licząc z naszymi smartfonami i tabletem mamy jeszcze na łódce szesc działających odbiorników GPS więc wystarczy do końca nawet gdybyśmy psuli teraz jeden dziennie...
Inną zagadką ostatniego dnia jest poraz kolejny prąd. Zagłębiając się w coraz to kolejne warstwy i epoki instalacji elektrycznej Lymbao odkrywam ślady pierwowzoru i zmian które nastąpiły w ciągu 26 lat tego jachtu. Zmiany czasami dobre czasami złe, niestety nie często bardzo dobrze opisane w dokumentacji a to oznacza że to poraz kolejny kwestia prób i błedów w celu znalezienia problemu – rozwiązanie go powinno być już chyba łatwiejsze.
W środę będziemy na miejscu. Inshallah. Myśle że postawimy nogi na terra firma w okolicach tea time. Skoro to dawna kolonia brytyjska to chyba znajdziemy gdzieś scones albo przynajmniej shortbready.
Marcin

Notre dimanche se déroule en cherchant une aiguille dans une botte de foin. L'aiguille c'est le mauvais raccordement de l'antenne GPS et la botte de foin c'est la toile de câbles entre la station de navigation où se trouve la majeure partie des instruments et la poupe où nous avons les antennes et capteurs.
Le fait est que jusqu'à hier soir nous avions le signal GPS, ensuite il s'est perdu, sans avertissement ni événement qui pourrait expliquer sa disparition.
Après un jour de recherches, nous n'avons malheureusement rien appris de plus. Le problème auquel nous devrons revenir en arrivant à La Barbade, est justement que ce GPS possède la carte des Caraïbes.
Cela ne nous pose pas de gros problème pour la suite de notre navigation. Le radar fonctionne sans problème, lAIS de notre ordinateur remplace celui du GPS et le second GPS, FURUNO, est activé afin de vérifier notre position par une seconde source. En comptant nos smartphones et tablettes, nous avons encore six récepteur GPS sur le bateau, donc cela suffira jusqu'à la fin même si nous en perdions maintenant un par jour.
Une autre devinette de ces derniers jours c'est encore une fois l'électricité. En accédant aux couches plus profondes de l'installation électrique du Lymbao, je découvre les traces de l'installation d'origine et les modifications qui ont été faites pendant les 26 années de ce bateau, parfois bonnes, parfois mauvaises, malheureusement rarement bien retranscris sur des documents, ce qui signifie encore une fois qu'il faut trouver le problème par essai erreur – le résoudre devrait être plus simple.
Mercredi nous devrions être arrivés. Je pense que nous poserons les pieds sur la terre ferme aux alentours du « tea time », et, étant donné que c'est une ancienne colonie britannique, nous devrions trouver des scones ou au moins des « shortbread ».
Marcin

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Message:475 milles de l'arrivee

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samedi 26 décembre 2015

Journal de bord

Samedi 26 décembre
Cette nuit fut chaotique. Je prends mon quart à 22h et déjà j'ai sommeil. Nous naviguons en ciseaux et déjà dans la journée ça m'avait énervée car il faut en permanence contrôler l'angle du vent pour qu'il reste en 170° babord et 170° tribord. En fonction de cela il faut corriger avec le pilote automatique. Seulement voilà, moi quand je corrige, souvent le pilote m'annonce « course off », ce qui signifie qu'il n'arrive pas à prendre le cap que je lui donne.
Bien sûr, on rajoute à cela les averses qui arrivent par derrière nous. Quand on les voit sur le radar il faut anticiper et réduire les voiles. Encore une occasion pour mon pilote de me dire « course off ».
Une fois, deux fois et voilà qu'à 23h30 Manoé se réveille. Nécessité absolue de lui changer la couche. Marcin me relaie donc dehors. Manoé retourne au lit après avoir observé un peu la lune, Marcin aussi et moi je retourne me battre avec le vent et le pilote automatique. Mais voilà que Manoé continue de ronchonner, et cela durera encore 1h30, où je ne peux pas aller la voir car j'essaie de contrôler le bateau. Au final, à 1h15, j'en ai assez et je réveille Marcin pour qu'il prenne la relève.
Ce matin heureusement c'est le soleil qui nous accueille et le vent est de retour. Nous filons à 7 nœuds et la distance restante à parcourir diminue à vue d'oeil. Finalement, j'ai la sensation que plus l'on approche, plus on a envie d'arriver.
Mathilde
Encore une nuit où nous sommes généreusement arrosés d'eau douce. Cette fois quelques averses plus fortes atteignant les 30 nœuds. Ce fut fatigant mais le plus important est que nous retrouvons de la vitesse. Notre moyenne est de 6,5 nœuds sur les dernières 24h.
J'ai changé aujourd'hui les écoutes de grand voile, chose que je voulais déjà faire avant le Cap Vert. Actuellement, avec le frein de bôme et les écoutes plus longues, nous pouvons mettre la voile plus proche des haubans et ainsi mieux équilibrer le génois de l'autre coté. La nuit devrait être plus facile.
Avec la pluie de la nuit, le Lymbao est est content. Cela a nettoyé une grande quantité de sel sur les cabestans, les poulies, les cordes et le pont en général.
Il nous reste encore quatre jours pour pêcher un marlin pour le repas du réveillon.
Marcin

Sobota 26 grudnia

Noc była chaotyczna. Zaczęłam wachtę o 22 już będąc zmęczona. Żeglujemy na motyla i już w trakcie dnia denerwowało mnie to bo trzeba było bez przerwy kontrolować aby wiatr został pomiędzy 170 stopni z prawej i lewej burty. Problem w tym że gdy to ja poprawiam kurs automatycznego pilota często dostawałam komunikat „course off|".
Oczywiście do tego dodajemy szkwały które doganiają nas od rufy. Gdy widzimy je na radarze trzeba być gotowym do redukowania żagli. Kolejna okazja dla mojego pilota aby oznajmić course off.
Raz, dwa razy, a o 2330 budzi się Manoe. Koniecznie trzeba jej zmienić pieluchę więc Marcin zastępuje mnie za sterem. Manoe po kilku chwilach obserwowania księżyca wraca do łóżka, Marcin też, a ja wracam do zapasów z pilotem automatycznym. Jednak Manoe nie przestaje swoich lamentów przez następne 1,5h kiedy ja nie mogę do niej iść bo próbuję kontrolować jacht. W końcu o 0115 mam dość i budzę Marcina aby zastąpił mnie za sterem.
Dzisiaj rano na szczęście wraca i słońce i wiatr. Surfujemy z prędkością 7 węzłów a dystans do celu topnieje w oczach. Mam wrażenie że im bliżej jesteśmy tym większą mamy ochotę dopłynąć.
Mathilde

Kolejna noc kiedy jesteśmy szczodrze podlewani słodką wodą. Kilka mocniejszych szkwałów tym razem przekraczających 30 węzłów. Było męcząco ale co ważne znowu nabieramy prędkości. Średnio 6,5 węzła przez ostatnie 24h.
Wymieniłem dzisiaj szot grota, coś co chciałem zrobić już przed Zielonym Przylądkiem. W tej chwili w połączeniu z hamulcem bomu i dłuższym szotem możemy ustawić grot bliżej want i przez to lepiej balansować fok który jest na drugiej burcie. Noc powinna być łatwiejsza...
Z nocnego deszczu najbardziej jest zadowolone Lymbao. Pozbyliśmy się dużej ilości soli z kabestanów, bloków lin i generalnie z pokładu.
Zostało nam cztery dni żeby złapać marlina na kolacje sylwestrową.
Marcin

vendredi 25 décembre 2015

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Lymbao
Latitude:14.11255
Longitude:-47.81189
GPS location Date/Time:12/25/2015 23:00:42 CET

Message:Pleine lune.

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Vendredi 25 décembre
Je ne sais pas quand, car je ne l'ai pas vu pendant mon quart, mais le Père Noël est passé vite fait par ici. Loin de la masse de cadeaux sous laquelle nous croulons habituellement à terre, il a déposé quelques petits paquets et surtout des « bons » à utiliser dans diverses situations : activités, restaurant, jouets... Cela a son charme.
Lymbao avait du commandé une douche car je me suis levée sous la pluie. Ce n'est vraiment pas agréable ! Même si ici, on va sous la pluie pieds nus et en short...
Marcin n'a pas reçu le vent qu'il avait commandé donc nous avançons un peu au moteur, histoire de ne pas faire le réveillon du jour de l'An ici...
Au compteur il nous reste un peu moins que la distance Canaries- Cap Vert. Quoiqu'il en soit, j'ai oublié le temps qui passe, je ne compte pas les jours ni ceux écoulés ni ceux à venir, je les vis chacun d'entre eux du matin jusqu'au soir, et même une partie de la nuit.
Robin, sans cesser de râler bien sur, devient un véritable matelot. Il assure ses quarts quotidiens, transmet les consignes à la personne suivante, et sait bien ce qu'il doit faire.
Mathilde

Troisième jour d'averses. Elles ne sont pas spécialement longues ni fortes. Maximum sous le nuage 6 Beaufort, donc loin de ce que nous avons connu en route pour Agadir.
Quoi qu'il en soit, il pleut de temps en temps, et le vent souffle oui, une fois non, parfois du nord, parfois de l'est. Nous avançons lentement et il faut en permanence jongler avec les voiles qui veulent sans cesse changer de coté, se collant au mât ou simplement flétrissant sur la drisse.
Aujourd'hui, dès le matin l'horizon à commencé à s'éclaircir. Nous avons mis la grand voile et depuis 10h du matin nous naviguons en « papillon ». De temps en temps, arrive un nuage de pluie et moi, dans ma tenue de noël, c'est à dire en boxer et veste de pluie, je mets la voile, je range les coussin, je ramasse la lessive, pour, dix minutes plus tard remettre tout en place.
Du reste, avec Robin, depuis quelques jours, nous menons une campagne « comment ne pas attraper encore un mahi mahi ». Nous essayons tous nos appâts que nous n'avons pas encore essayé, différentes formes, couleurs, profondeurs... Le fait est que le mahi mahi s'attrape avec quasiment tout, quelque soit la taille ou la vitesse. Aujourd'hui pourtant nous avons sorti un autre sériole couronné. Moi, j'attends le thon ou le baracuda.
Jusqu'à Bridgetown, encore 700 milles nautiques. Si quelqu'un peut allumer le vent- les prévisions semblent optimistes – nous devrions arriver mercredi ou jeudi matin. Nous avons parcouru déjà les 2/3 de l'océan mais nous sommes toujours loin des terres et de tout autre navire, notre routine ne change pas, le temps de repos sera pour nous dans une semaine. Maintenant, ce sera un peu plus sympa car nous naviguons en compagnie de Césaria Evora – certainement une compensation du Père Noël au manque de vent.
Marcin

Piątek 25 grudnia.
Nie wiem dokładnie kiedy, bo nie w trakcie mojej wachty, św Mikołaj złożył nam w nocy szybką wizytę. Daleko od góry prezentów pod którą zwykle znajdujemy się tego dnia, zostawił nam kilka małych drobiazgów i kilka bonów do wykorzystania w różnych sytuacjach. Zajęcia sportowe, restauracje, zabawki... ma to swój urok.
Lymbao zamówiło chyba prysznic bo obudziłam się w deszczu. Nie jest to specjalnie sympatyczne, nawet gdy dalej w deszczu jesteśmy boso i w szortach.
Marcin nie dostał wiatr który zamówił więc płyniemy trochę moto-żaglowo. Coś apropo nie spędzania sylwestra na wodzie...
Na liczniku zostaje nam trochę mniej niż dystans z Kanarów na Zielony Przylądek. Osobiście nie zwracam dużo uwagi na dni które mijają ani na te które nam jeszcze zostały. Każdy żyje od rana do wieczora i trochę w nocy.
Robin, nie przestając marudzić, staje się prawdziwym żeglarzem. Codziennie stoi swoje wachty, przekazuje wytyczne dla osoby która wstaje po nim i dobrze radzi sobie ze wszystkim co w trakcie wachty trzeba robić.
Mathilde

Trzeci dzień szkwałów. Nie są specjalnie mocne ani długie. Maksymalne podmuchy w górnych granicach 6 beauforta więc daleko do 40 węzłów które mieliśmy w drodzę do Agadir.
Tak czy inaczej pada co jakiś czas deszcz a wiatr czasem wieje, czasem nie, czasem ze wschodu, a czasem z północy. Płyniemy wolno i cały czas trzeba się gimnastykować z żaglami które co chwila chcą zmienić stronę, przyklejają się do masztu lub po prostu więdna smutnie na fałach.
Dzisiaj, od rana horyzont zaczął się przecierać. Po leniwym dniu żeglarskim – ale bardzo pracowitym pod względem świąt – postawiliśmy dzisiaj grot i całkiem sprawnie płyniemy od 10 rano "na motyla". Co jakiś czas przychodzi chmura z deszczem a ja w moim stroju świątecznym, to jest bokserki i kurtka ze sztormiaka, ustawiam żagle, chowam poduszki, ściągam pranie. Tylko po żeby za 10 minut dać wszystko na swoje miejsce.
Wraz z Robinem od kilku dni prowadzimy kampanie „jak nie złapać kolejnego mahi-mahi". Próbujemy wszystkie przynęty których jeszcze nie próbowaliśmy, różne kolory, kształty, tonące i pływające. Fakt jest taki że mahi mahi łapie się praktycznie na wszystko, każdego rozmiaru, przy każdej prędkości. Dzisiaj jednak wyciągneliśmy kolejnego seriole couronnée. Ja czekam na tuńczyka albo barakudę.
Do bridgetown jeszcze 700 mil morskich. Jeśli ktoś włączy w końcu wiatr – a prognoza wygląda obiecująco – to powinniśmy przypłynąć w środę po południu lub czwartek rano. Przepłynęliśmy już 2/3 ale dalej jesteśmy na oceanie daleko od lądu i z daleka od innych jednostek pływających więc nasza rutyna się nie zmienia, a czas na prawdziwy relaks przyjdzie za tydzień. Teraz tylko będzie trochę sympatyczniej, bo płyniemy w akompaniamencie Cesarii Evory – to chyba rekompensata św Mikołaja za brak wiatru.
Marcin

jeudi 24 décembre 2015

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Lymbao
Latitude:14.50343
Longitude:-45.81693
GPS location Date/Time:12/24/2015 23:16:23 CET

Message:On a trop mange. Pont pret pour atterrissage.

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Journal de bord

Jeudi 24 décembre
Encore une fois, il est un sentiment étrange d'écrire cette date en étant en maillot de bain, sous le soleil !
Nous avons retrouvé du vent pendant la nuit et si notre vitesse moyenne a chuté, nous continuons d'avancer vers l'ouest.
Tout comme beaucoup d'entre vous je me suis mise en cuisine ce matin afin de commencer les préparatifs de ce réveillon quelque peu spécial.
Au menu :
escargots (importés de France) ;
foie gras de Mamie, pourquoi pas accompagné de lamelle de papaye confite du Cap Vert ;
saucisson d'Auvergne (sacré pour nous)
pierogi (au chou et champignon de Paris, au fromage de chèvre de Sao Antao et pomme de terre, au poisson).
Poisson frais, en fonction de la pêche du jour.
Pour le dessert, bûches bateau, l'une au chocolat, l'autre au « dulce de leche » soit au lait concentré sucré cuit.
Concernant le Père Noël, je ne sais pas quand il va venir puisque l'un de nous sera toujours réveillé...
A part cela, Manoé semble dormir de moins en moins la journée et en générale elle ne fait plus qu'une seule sieste d'environ 3h. Je crois que c'est ce qui est le plus fatiguant pour moi, car quand elle ne dort pas son imagination est débordante...de bêtises ! Le meilleur moyen de l'occuper, c'est de la mettre dans sa baignoire gonflable avec 10cm d'eau et elle est heureuse comme tout. Assise, debout, couchée, sur le ventre, le dos, le nez dans l'eau ou la bouche, elle adore.
Nous vous souhaitons un beau réveillon au coin du feu. Joyeux Noël.
Mathilde

Aujourd'hui, après dix jours de navigation en regardant l'eau et le ciel, nous avons vu notre premier bateau.
D'abord sur le radar puis l'AIS, et quelques heures plus tard, à l'oeil nu sur tribord. INSIGNIA, bateau de passagers, naviguant comme nous en direction de Bridgetown, sur Barbade. En guise de test de radio que nous n'avions pas utilisée depuis longtemps, nous nous sommes souhaitez réciproquement de joyeuses fêtes et bon vent, et c'est ainsi que, naviguant à la vitesse de 18 nœuds, après quelques heures,tel qu'il est apparu, il disparut.
Moi aujourd'hui, en guise de préparatifs de noël, je me suis occupé de notre matériel de pêche – parce qu'il vaut mieux avoir la canne que le poisson. J'ai changé quelques fils, nettoyé le moulinet qui ne cliquetais plus pour nous avertir qu'il y a un poisson au bout de la ligne.
Et au Père Noël, je demande seulement 6 sur l'échelle de Beaufort, du Nord Est – on verra si j'ai été suffisamment sage.
Joyeux Noël
Marcin

Czwartek 24 grudnia

Poraz kolejny to dziwne pisaćw ten dzień będąc w stroju kąpielowym w słońcu.
W nocy wróciło trochę wiatru i mimo że nasza średnia prędkość spadła to dalej posuwamy się na zachód.
Jak pewnie wiele z was, dzisiaj rano zabrałam się do przygotować kolacji wigilijnej tym razem wyjątkowej.
Menu
ślimaki – z Francji
foie gras od Babci, z konfiturą papai z Zielonego Przylądka
kiełbasa z Auvergne – nasz skarb!
Pierogi – z grzybami i kapustą, ruskie z kozim serem z Sao Antao i rybne z mahi mahi
Świerza ryba, w zależności od tego co złapiemy przed wieczorem
na deser buche łódkowy, jeden z czekoladą a drógi z mlekiem koncentrowanym

Nie wiemy kiedy ma przyjść Św Mikołaj bo cały czas przez noc jest ktoś kto nie śpi...
Poza tym Manoe wydaje się coraz mniej spać w ciągu dnia i robi aktualnie jedną drzemkę dziennie, około trzy godziny. To jest dla mnie chyba najbardziej męczące, bo im mniej śpi tym więcej wymyśla głupot. Najlepszym sposobem na nią aktualnie jest jej mała dmuchana wanna. 10 cm wody równa się jej ogromnej radości i zajęcie na jakiś czas. Na siedząco, stojąco, na plecach, na brzuchu z nosem albo buzią w wodzie – satysfakcja gwarantowana.
Życzymy wam szczęśliwych świąt w cieple kominkowego ognia.
Mathilde

Dzisiaj po dziesięciu dni żeglugi i patrzenia na wodę niebo zobaczyliśmy pierwszy statek. Najpierw na radarze i AIS a po kilku godzinach gołym okiem na naszej prawej burcie. Insignia – statek pasażerski płynący tak jak my do Bridgetown na Barbadosie. W ramach testu radia którego dawno nie używaliśmy, życzyliśmy sobie nawzajem wesołych świąt i pomyślnych wiatrów a oni, płynąc z prędkością 18 węzłów po kilku godzinach tak jak się pojawił tak też zniknął.
Ja dzisiaj w ramach przygotowań świątecznych zająłem się naszym sprzętem rybackim – bo w końcu ponoć lepiej mieć wędkę niż rybę. Pozmieniałem kilka linii, wyczyściłem z soli i naoliwiłem kołowrotki i zagbieram się do serwisu naszego największego kołowrotka który przestał klikać, a to znaczy że nie mamy ostrzeżenia apropo ryby na końcu linii.
A św Mikołaja proszę tylko o 6 w skali beaforta z NE – zobaczymy czy byłem na tyle grzeczny.
Wesołych Świąt!
Marcin

mercredi 23 décembre 2015

Krok po kroku, krok po kroczku....

Już pisałem że noc na łódce na środku oceanu jest najlepszym miejscem do przemyśleń, a więc siedzę i myślę akurat o świętach. Już za cztery dni.
Będziemy świętować ale oczywiście ze względu na okoliczności, trochę inaczej niż zwykle. Po pierwsze – zgodnie z obliczeniami – wigilie spędzimy na 15 stopni na północ i 46 na zachód, czyli dalej tak jakby na środku oceanu.
Wiąże się to z oczywistymi zaletami. Nasze ryby nie mogłyby być świeższe. Prosto z chaczyka trafiają na patelnie, grill, do pieca lub po prostu z kawałkiem cytryny delektujemy się ich smakiem na surowo.
W kwestii pierwszej gwiazdki kładziemy wszystkich na lądzie na łopatki bo niebo jest tutaj bliżej niż na ziemi, gwiazdy są bardziej tłuste a księżyc tak jasny że można przy nim czytać książki w kokpicie.
Nie będzie śniegu, to jednak mnie ani trochę nie przeszkadza.
Fakt, nie łapiemy polsatu więc nie będzie w tym roku Kevin sam w domu. Oczywiście nie będziemy mieli na stole tych dań które znajdą się zwykle na stołach innych rodzin – szczególnie biorąc pod uwagę dość rozbieżne tradycje świąteczne w Polsce i we Francji. Zabraliśmy jednak ze sobą kilka akcentów jak ślimaki i papillot – specjalne cukierki, mamy też z czego zrobić pierogi i krokiety.
Chłopcy mają od 1 grudnia kalendarze adwentowe które udało nam się znaleźć na La Gomera. Od kilku dni mamy też choinkę. Skręcona z kilku kawałków palety, resztek po konstrukcji łóżka Manoe. Elouan obwinął ją starannie 30m zielonej liny – na tą potrzebę pożyczoną z kotwicy małego dinghy – a światełka w formie taśmy LED dają miłe ciepłe i praktyczne oświetlenie w salonie.
Co ciekawe, jak zwykle zorbiliśmy zakupy na dwa tygodnie. Tylko że płyniemy dwa tygodnie więc jest to konieczne. W trakcie świąt sklepy zamykają się na dwa dni...
Mamy kilka małych prezentów, ale ze względu na to że na Wyspach Zielonego Przylądka trudno kupić cokolwiek oprócz ryby i kukurydzy a my z Panamy wracamy samolotem to pod choinką znajdą się tym razem raczej drobiazgi.
Święta znaczą różne rzeczy dla różnych ludzi. Dla mnie, od dziecka, święta kojażyły się najmilej z tym że to jedna z niewielu okazji w roku gdy siadaliśmy razem do stołu i spędzaliśmy czas całą rodziną. Bo po przygotowaniach, sprzątaniu, dekoracjach był już koniec szkoły a rodzice mieli kilka dni wolnych od pracy. Często powtarzam że moje przywiązanie do relacji ludzkich jest dużo silniejsze niż do obiektów materialnych. Patrząc w przeszłość widzę że było tak samo już kiedy jeszcze byłem dzieckiem.
W moich oczach świętujemy aktualnie codziennie. Jemy wspólnie trzy posiłki dziennie, wspólnie robimy szkołe, gramy w gry i oczywiście żeglujemy. Gdy jesteśmy na lądzie, pomiędzy pracą, szkoła, zajęciami dodatkowymi, różnymi obowiązkami i zajętymi weekendami ciągle gdzieś się spieszymy i tego czasu wspólnego jest automatycznie dużo mniej. Na morzu nigdzie nam się nie spieszy. Dla mnie to największa przyjemność z tej podróży – przyjemność z bycia razem i wspólnego doświadczania nowych przygód i przeżyć.

Życzę wszystkim pięknych rodzinnych świąt. W górach, w lesie, ma pustyni, na oceanie lub po prostu w domu przy stole.
Marcin

J'ai déjà écrit que la nuit en bateau au milieu de l'océan est le meilleur endroit pour penser, donc je m'assois et je pense, justement, aux fêtes de fin d'année. Déjà dans quelques jours. Nous allons fêter bien sur, en fonction de notre contexte, un peu différemment que d'habitude.
D'abord, d'après nos calculs, nous allons réveillonner à 15° nord et 46° ouest, donc encore, au milieu de l'océan. Cela a des avantages évidents, notre poisson ne pourra être plus frais. Direct de l'hameçon dans la poele, sur le grill, dans le four ou simplement avec un peu de citron nous le dégustons cru.
Concernant la première étoile, nous serons en tête parce que le ciel est ici plus près de la terre, les étoiles sont plus grosses et la lune si claire que l'on peut lire un livre dans le cockpit.
Effectivement nous ne captons pas Polsat donc il n'y aura pas cette année « Kévin seul à la maison »
Il n'y aura pas de neige, ce qui pour ma part ne me dérange pas.
Bien sûr nous n'aurons pas sur la table ces plats que l'on trouve généralement dans toutes les familles, considérant les traditions françaises et polonaises. Nous avons tout de même quelques notes comme des escargots et des papillotes. Nous avons de quoi faire des pierogi.
Les garçons ont depuis le 1er décembre un calendrier de l'avent que nous avons trouvé à la Gomera. Et depuis quelques jours nous avons même un sapin, fait des restes de palette qui ont servi à la construction du lit de Manoe. Elouan l'a emballé dans 30m de corde verte empruntée à l'ancre du zodiac et une guirlande sous forme de ruban de LED donne une lumière agréable dans le salon.
Chose étonnante, comme toujours, nous avons fait les courses pour deux semaines, seulement, nous naviguons deux semaines, donc cela était indispensable. Pendant les fêtes les magasins (en Pologne) ferment pour deux jours.

Les fêtes signifient des choses différents chez chacun. Chez moi, et depuis l'enfance, c'est l'occasion rare de se retrouver en famille autour de la table. Parce que après les préparatifs, le ménage, les décorations, les parents avaient quelques jours de congés. Je répète souvent que mon lien avec les gens est plus important que celle avec les objets matériels, en regardant dans le passé, je vois qu'il en était déjà ainsi étant enfant.
A mes yeux nous fêtons actuellement tous les jours. Nous mangeons ensembles trois repas par jours, nous faisons l'école ensembles, nous jouons et nous naviguons. Quand nous sommes à terre, entre le travail, l'école, les activités, les obligations et les weeks ends chargés, sans cesse nous nous dépêchons et ce temps emsemble est bien moindre. En mer, rien ne nous presse.. Pour moi c'est le plus grand plaisir de ce voyage, le plaisir d'être ensembles et de partager un nouvelle aventure.

Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes en familles. A la montagne, dans la forêt, dans le désert, sur l'océan ou bien même à la maison autour de la table.
Marcin

Journal de bord

Mercredi 23 décembre

La nuit fut un peu plus fatigante car l'instabilité du vent nous a obligé à veiller de près au cap afin de garder la voile gonflée.
Sur le matin, nous avons eu droit à quelques averses, puis le temps s'est calmé, le soleil a pris sa place et le vent son travail.
Cependant, sans crier gare, le Code Zéro s'est déchiré dans le coin, rendant son utilisation totalement impossible. Cela ne nous arrange guère car avec le vent que nous avons, notre allure s'en trouve largement réduite.

Malgré cela, nous avons franchit à 1h du matin « notre milieu » de l'océan et sur le GPS la distance restant à parcourir est désormais inférieure à la distance parcourue.

L'imagination est de rigueur en cette fin de journée pour concocter un petit menu de fête pour le réveillon et le jour de Noël.
De plus Manoé nous donne un exercice supplémentaire : elle a découvert comment depuis son lit escalader pour monter sur l'armoire.

Mathilde


Aujourd'hui devait le jour du milieu de l'océan, ce sera celui où le Code Zéro se déchire. Aucun problème ni avarie n'est agréable en cours de navigation, d'autant plus sur une longue distance. Le fait est que cela reste inévitable.
La voile est à réparer. Elle s'est déchirée 1/5 4/5. 1/5 est resté accroché à l'écoute et tombé dans l'eau (mais très vite repêchée), 4/5 très vite enroulé et tombé sur le pont. Les deux morceaux dans le sac attendrons que nous arrivions dans les Caraïbes. Nous ne pouvons pas le faire à bord car nous n'avons pas le matériau nécessaire à la réparation.
Nous irons plus lentement, surtout avec le vent prévu jusqu'à samedi. Quoi qu'il en soit, rien de bien grave, cela aurait pu être pire. Heureusement, cela s'est passé pendant le jour, par un vent de force moyenne. Il n'est rien arrivé à personne et la voile après quelques heures dans la machine à coudre sera de nouveau fonctionnelle.
Marcin

Sroda 23 grudnia

Noc trochę bardziej męcząca ze względu na niestabilny wiatr zobowiązujący nas do ciągłego poprawiania ustawienia żagli i/lub zmieniania kursu.
Wczesnym porankiem przeszliśmy przez strefę szkwałów po czym pogoda się ustabilizowała, wyszło słońcę a wiatr wrócił.
Bez żadnego ostrzeżenia róg szotowy naszego genaker rozdziera się, a żagiel jest teraz zupełnie nieużyteczny. Nie specjalnie się to nam uśmiecha bo z wiatrem który aktualnie mamy bardzo mocno redukuje to naszą prędkość.

Pomimo tego, o godzinie pierwszej w nocy zaznaczyliśmy nasz "środek" oceanu – miejsce od którego dystans przebyty jest większy od dystansu do celu.

Pod koniec dnia włączamy wyobraźnie i zaczynamy wymyślać menu na wigilie i święta.

Dodatkowo Manoe daje nam kolejne wyzwanie jako ze znalazla sposob na wchodzenie na szafe we swojego lozka...
Mathilde

Dzisiaj miało być dniem środka oceanu, jednak będzie dniem w którym podarł się code 0. Żadne problemy i awarie nie są mile widziane w trakcie żeglugi, szczególnie długodystansowej. Fakt jest jednak taki że są prawie nie uniknione.

Żagiel jest do naprawy. Rozdarł się w 1/5 4/5. 1/5 została na szocie i wpadła do wody (ale bardzo szybko wyłowiona), 4/5 szybko zrolowane i zrzucone na pokład. Oba kawałki w worku będą czekały na dopłunięcie na Karaiby. Nie możemy tego zrobić na pokładzie bo nie mamy materiału na zrobienie łat.
Będzie wolniej, szczególnie w wietrze który jest zapowiedziany aż do soboty. Tak czy inaczej to nic bardzo poważnego, mogłoby być – i czasami bywa, dużo gorzej. Na szczęście było to w dzień w umiarkowanym wietrze. Nikomu nic się nie stało a żagiel po kilku godzinach z maszyną do szycia też będzie ok.

Marcin

mardi 22 décembre 2015

Journal de bord

Lundi 21 décembre

Les jours se suivent et se ressemblent. L'océan tantôt nous berce, tantôt nous secoue, le vent nous pousse de l'avant, dans le sifflement de l'éolienne. Le paysage est monotone mais finalement pas lassant. J'ai une petite préférence pour celui de la nuit avant que la lune ne se couche.
Nous vivons avec un rythme interne, celui de nos besoins, certes je l'avoue un peu commandés par la nécessité de veiller au bon fonctionnement du bateau 24h/24. Des envies, que je lie à des besoins, naissent chaque jour et pour vous donner un exemple, les confitures sur la table le matin ont tendance à m'écoeurer, j'ai envie de salé. Cette nuit, j'ai fait cuire une tête de mahi mahi avec quelques morceaux difficilement exploitables, j'ai récupéré la chair pour en faire des petits chaussons que nous avons dévoré au petit déjeuner. Pour demain, les garçons attendent du riz frit ! Robin a des envies de cornichons avec le fromage !

Nous avons eu trois prises aujourd'hui, encore trois mahi mahi, nous n'avons gardé que le dernier, 95cm. Notre congélateur regorge de poisson et pourtant nous en mangeons à toutes les sauces, tous les jours !

En regardant le compteur ce soir, je vois que nous allons fêter Noël, à quelques kilomètres près, au plein milieu de l'Atlantique. Certes, le Père Noël va avoir du mal à nous trouver, bien que Elouan pense qu'il pourrait le faire en jetski...
Mathilde

PS : désolée pour le retard de ce post.

Poniedziałek 21 grudnia,

Dzień po dniu są do siebie podobne. Ocean nas kołysze, a wiatr popycha nas do przodu w akompaniamencie świstów naszego wiatraka. Pejzaż jest monotonny ale nie nudny. Osobiście najbardziej lubię noc, tuż przed zachodem księżyca.
Żyjemy teraz rytmem łódkowym, zgodnie z naszymi potrzebami i faktem że łódka płynie i musi płynąć 24h na dobę. Każdego dnia zmieniają się małe detale naszych przyzwyczajeń, na przykład konfitury na śniadanie dają mi nudności, mam apetyt na słone. W nocy ugotowałam głowę mahi-mahi z kilkoma innymi kawałkami trudymi do eksploatacji a z powstałej pasty zrobiłam małe pierogi które zjedliśmy na śniadanie. Na jutro chłopcy zamówili prażony ryż. Robin ma ochotę na ser i korniszony.
Złapaliśmy dzisiaj kolejne trzy ryby. Trzy mahi-mahi. Wypuściliśmy dwa a trzeci, 95cm trafił na stół i do zamrażarki. Nasza zamrażarka jest pełna ryby mimo że jemy ją trzy razy dziennie codziennie.
Patrząc na log, widzę że będziemy świętować wigilię prawię na samym środku Atlantyku. Myślę że Św Mikołaj może mieć problem nas tu znaleźć, Elouan spodziewa się jednak zobaczyć go na jetski...
Mathilde

Journal de bord

Wtorek, 22 grudnia

Do Wigili jeszcze dwa dni, natomiast jutro na pokładzie święto innej natury: Będziemy świętować połowę dystansu. W menu pizza przygotowana przez Robina i ciasteczka upieczone przez Elouan.

Wiatr trochę słabnie i po trzech dniach pod fokiem mamy okazję przewietrzyć nasz genaker – code 0. Wygląda na to że wiatr będzie podobny przez kilka następnych dni, a to niestety oznacza że w nocy będziemy płynąć wolniej. Code 0 wymaga trzy osoby do zrolowania więc dla bezpieczeństwa i komfortu w nocy wracamy do foka lub foka i grota jeśli kąt wiatru na to pozwoli.
Marcin

Płyniemy od tygodnia. W nagrodę mamy piękne słońce. Wręcz można by pomyśleć że jesteśmy na południu – jest ciepło!
Wczoraj pisałam o naszym wewnętrznym rytmie i poraz kolejny potwierdzam. Budzimy się na nasze wachty bez budzika, noce nie są męczące i nawet Robin robi mniej drzemek w ciągu dnia.
Coś z czego jestem dumna i zadowolona jako że dużo na to pracowałam i planowałam, to fakt że dalej dzisiaj mamy sporo świerzych produktów – owoców i warzyw.
Wszystkie warzywa kupione na targu umyte i wytarte zanim były schowane do plastikowych pudeł – gdy możliwe to takich z oddychającą pokrywą - i do lodówki (cukinie, pomidory, marchewki i ogórki) i do zamrażarki (pokrojone w kawałki papryki). W siatce w kokpicie, więc w cieniu i na świerzym powietrzu mamy ziemniaki, różne rodzaje słodkich ziemniaków, dynie i kapustę. Po otwarciu trafiają do lodówki.
Z owocami trochę bardziej ubogo, jednak dalej jemy po jednym owocu dziennie. Banany słabo się trzymają nawet te które kupiliśmy całkiem zielone. Jabłka są całkiem odporne, gruszki prawie zjedzone a pomarańczy brak.
Elouan sprawdził się wczoraj pierwszy raz czyszcząc i filetując rybę, i to nie sardynkę tylko prawie metrową mahi mahi. Dzisiaj, w końcu złapaliśmy coś innego: dwie seriole couronnee (nie mam pojęcia jak się nazywają ani po polsku ani po angielsku)

Poza tym, dzień dzień zaczęliśmy po uszy w gó.... Manoe odkryła dzisiaj jak otworzyć swoją pieluchę, a z braku lepszych zajęć w swoim łóżku postanowiła bawić się jej zawartością. Patrząc na rezultat, musiała się bawić bardzo długo zanim zawołała żeby ją stamtąd wyciągnąć...
Mathilde

Mardi 22 décembre

Avant le réveillon encore deux jours, par contre demain à bord, une autre fête. Nous allons fêter le « mi-chemin ». Au menu pizza faite par Robin et gateaux faits par Elouan.

Le vent faiblit et après trois jours sous génois nous avons l'occasion d'aérer le genaker- code Zéro. Il semble que cela devrait durer quelques jours, cela signifie malheureusement que nous allons naviguer plus lentement la nuit. Le code Zéro nécessite trois personnes pour être rafalé, donc par sécurité et confort, la nuit, nous revenons au génois et à la grand voile si l'angle du vent le permet.
Marcin

Aujourd'hui une semaine que nous sommes partis. Pour ce jour important nous avons droit à un superbe soleil et autant dire que l'on sent que nous sommes dans le sud : il fait chaud !
Je parlais hier de notre rythme interne, et je constate ce jour que sans aucun réveil nous sommes levés pour notre quart, que les nuits ne sont pas fatiguantes et même Robin fait moins de siestes la journée.
Il y a une chose dont je suis fière, car j'y ai beaucoup réfléchi et travaillé, c'est que à ce jour, nous avons encore plein de produits frais en très bon état de conservation.
Alors voilà, tous les légumes achetés au marché ont été lavés et essuyés avant d'être rangés dans des boîtes (si possible avec couvercle aéré) puis dans le frigo pour les tomates, courgettes, carottes, concombre ; coupés en lamelles et congelés pour les poivrons. Les pommes de terre, patates douces diverses variétés, courges longue verte ou ronde orange restent dans le filet jusqu'à ouverture puis dans le frigo. Un chou, dans le filet également.
Coté fruits c'est un peu plus pauvre mais nous avons encore des fruits frais de manière à en manger un par jour. Les bananes ça ne se garde pas, même si on prend des très vertes. Les pommes résistent, les poires sont presque terminée et les oranges déjà mangées.
Nous avons même encore de l'ail bio de Beaumont de Lomagne !

Elouan s'est essayé hier à son premier vidage et découpage de poisson, et pas un petit (95cm).
Aujourd'hui nous avons, enfin, pêché autre chose : 2 sérioles couronnées.

A part ça, il y a des jours où l'on se réveille dans la m... Manoé vient de découvrir comment quitter sa couche seule, et n'ayant rien d'autre à faire dans son lit, elle s'est amusée avec le contenu. Compte tenu des résultats obtenus, elle a du jouer longtemps avant de se manifester pour qu'on la sorte de là !

Mathilde

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Message:Il est grand cette ocean...

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lundi 21 décembre 2015

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Message:Il n'y a que des Mahi Mahi dans cet ocean.

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Message:Petit dej beignets de poisson prepares a 1h..

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dimanche 20 décembre 2015

Journal de bord

Dimanche 20 décembre

Dimanche 20 décembre

La nuit ne nous a pas donné de répis, les montagnes russes sont sans relâche. Manoé qui se réveille quand je me couche...peu de sommeil, mais nous n'avons pas besoin de grand chose ici. Quand Manoé se recouche, je me recouche aussi, pour peu que les garçons se débrouillent pour travailler seuls.
Avant le petit déjeuner nous devons nous atteler à une tâche sérieuse : décoincer la drisse de grand voile du winch. Je ne sais comment, hier soir en mettant les ris, Marcin et Robin l'ont coincée et impossible de monter ou descendre la voile. C'est bien dommage car avec l'angle du vent cela nous aurait bien arrangé pendant la nuit. Nous avons fait une tentative à 2h du matin avec Marcin mais nous avons finalement décidé d'attendre le jour.
Lymbao face au vent, plonge son nez dans les grosses vagues qui ne manquent pas de nous arroser gracieusement au passage et nous, au pied du mât, tirons sur des cordes. L'affaire ne fut pas difficile mais très remuante.
Elouan assis sur le pont rigole seul dans ce manège géant qui de plus arrose ses parents... Robin au fond de son lit n'est pas dérangé.
Un petit rinçage à l'eau douce s'impose avant le petit déj, 10h ce matin !!!
Ensuite comme d'habitude, école, oui même le dimanche, sieste, bricolage...jusqu'à l'heure du repas. C'est Manoé qui lorsqu'elle a faim indique clairement qu'elle souhaite aller s'asseoir sur le plan de travail de la cuisine.
Aujourd'hui c'est jour de lavage des couches. Ce n'est pas une mince affaire mais heureusement, l'utilisatrice principale mets la main à la pâte. La photo dans quelques temps...
Nous progressons rapidement dans cet univers de bleu. Nous n'avons pas vu un seul bateau depuis le départ. Le temps prend une toute autre mesure, nous ne voyons pas défiler les jours. Robin demanadait encore à midi si nous étions partis avant hier.
Mathilde

Je ne me souviens pas si c'est Hucklberry Finn ou Tom Sawyer qui a dit : la vie est simple.
Je suis d'accord à 100%.
Marcin

PS : deux mahi mahi en même temps ce soir, un dans la salde, l'autre rendu à la mer.

NIedziela 20 grudnia

Noc nie daje nam wypoczynku, cały czas jedziemy niekończącą się kolejką górską. Manoe budzi się gdy ja kładę się spać... snu mało, ale potrzeby snu są tutaj mniejsze. Ja wracam do łóżka na krótko lub trochę dłużej – w zależności od tego czy chłopcy sami wystartują ze szkołą.
Przed śniadaniem czeka nas poważne zadanie: odblokowanie fału grota ze swojego kabestanu. Nie wiem dokładnie jak, Marcin i Robin zakładając ref na noc zablokowali fał, a żagiel nie może być ani podniesiony ani opuszczony. To szkoda o tyle że z kątem wiatru w nocy byłoby nam lepiej żeglować z samym fokiem. Z Marcinem, podjęliśmy pierwszą próbę o 2 w nocy, ostatecznie jednak postanowiliśmy poczekać do rana.
Lymbao nosem do wiatru, zanurza w duże fale swoje oba dzioby. Oboje ciągnąc za liny przy maszcie jesteśmy szczodrze podlewani morską wodą. Zadanie nie należy do najtrudniejszych, tylko ruch fal wstrząsa nami w każdym kierunku.
Elouan na pokładzie/karuzeli/chuśtawce śmieje się patrząc na słony prysznic który otrzymują jego rodzice. Robin w schronieniu swojego śpiwora nie zauważa że cokolwiek się działo.
Płukanie w słodkiej wodzie przed śniadaniem i już jest 10 rano.
Potem jak zwykle, szkoła – tak, nawet w niedziele, odpoczynek, majsterkowanie i tak aż do pory posiłku. To Manoe. chcąc usiąść na blacie kuchennym, daje znać że zaczyna jej burczeć w brzuchu.
Dzisiaj dzień prania pieluch. Nie jest to najciekawsze zajęcie na świecie, ale sama użytkowniczka zaciąga rękawy i pomaga w pracy – zdjęcia za jakiś czas.
Robimy szybki progres w tym błękitnym wrzechświecie. Od wypłynięcia nie widzieliśmy żadnje jednostki pływającej. Nasz czas jest dobrze wypełnieny i nie widzimy upływu dni. Robin dalej pyta w południe czy wypłyneliśmy przedwczoraj...
Mathilde

Nie pamiętam czy to Hackelbery Finn czy Tom Sawyer mówili: życie na morzu jest proste. Zgadzam się w stu procentach.
Marcin

PS : dwa mahi mahi w tej same czasie, jeden w talerzu drugi wrocil do morza.

samedi 19 décembre 2015

Journal de bord

Sobota 19 grudnia.

Drugi dzień prawdzizego wiatru. Od wczoraj mamy 6 w skali beauforta z okazjonalnymi podmuchami 7, a jako że płyniemy pasatami na zachód to płyniemy bajdewindem. Lymbao płynie optymalnie właśnie w sile 6 z kątem wiatru od 130 do 140 stopni. Wtedy z jednym refem w grocie i w foku żeglujemy z prędkością 7-8 węzłów. Nasza średnia od kiedy wypłyneliśmy z Mindelo urosła do 5,7.
Czuję że Lymbao jest szczęśliwe, mogąc przewietrzyć swoje żagle i rozciągnąć takielunek. Wszystko działa jak ma działać (oczywiście pisząc to dotykam drewno, całuję stopkę jezuska, i pocieram się o św Krzysztofa...), nawet zamrażarka na nowo zaczęła mrozić i jesteśmy na -12 stopni.
Razem z wiatrem wróciły też fale i to takie prawdziwe, które budują się gdzieś 1000km od nas. Nie jest to nic dziwnego ale sprawia że do najzwyklejszych czynności jak chodzenie, gotowanie czy mycie zębów trzeba angażować dużo więcej mięśni niż zwykle.
Czołem.
Marcin

Second jour de vrai vent. Depuis hier nous avons 6 sur l'échelle de Beaufort et de temps en temps 7, et comme nous naviguons avec les alizés vers l'ouest nous naviguons au portant. Le Lymbao navigue de manière optimale justement avec force 6, entre 130 et 140 degrés. Alors, avec un ris dans la grand voile et le génois, nous avançons à une vitesse de 7-8 noeuds. Notre moyenne depuis le départ de Mindelo est montée à 5,7 noeuds.
Je sens que le Lymbao est heureux d'aérer ses voiles et étirer son gréement. Tout fonctionne comme il le faut (bien sûr je touche du bois en écrivant cela, j'embrasse les pieds de Jésus, je me frotte contre Saint Christophe...) Même le congélateur congèle de nouveau et nous affiche -12°.
Avec le vent, c'est également le retour des vagues, et des vraies, qui naissent quelque part à 1000km de nous. Rien d'étonnant mais cela nécessite un effort de tous les muscles pour faire les choses les plus simples telles que marcher, cuisiner, se laver les dents.
Marcin

Il y a des jours fatiguants. Non par par manque de sommeil, mais lorsque la mer bouge, bouge et bouge, toute la journée, cela met à l'épreuve le cerveau qui doit sans cesse corriger pour garder l'équilibre. Sans pour autant trouver le sommeil, j'ai envie de rester couchée et d'attendre que cela bouge moins.

Une journée similaire aux autres se termine, repas, siestes, école... Personne ne semble perturbé plus que ça ni par les vagues, ni par la vie sur le bateau. Manoé aime à se prélasser contre moi, sur le lit, à têter sur les sièges. Ce sont des journées pleines de calins.
Mathilde

Bywają dni męczące. Nie męczące ze względu na brak snu ale ze względu na stan morza. Morze jest wzburzone i nasz jacht bez ustanku się kołysze, skacze na falach nigdy się nie uspokaja. Mózg pracuje na wzmocnionych obrotach żeby kompensować ten ruch i utrzymywać równowagę. Mam ochotę leżeć nawet nie poto żeby spaćm tylko żeby przeczekać aż będziemy się ruszać mniej.

Dzień dobiega końca. Jak codziennie, jedzenie, odpoczynek, szkoła... Nikt nie wydaje się specjalnie sfatygowany ani falami ani generalnym życiem na płynącym jachcie. Manoe polubiła się do mnie przyklejać, czy to na łóżku, czy na kanapie w salonie. To dni pełne czułości.
Mathilde


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Message:Un grand tour de montagnes russes

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A mes gymnastes

Cela fait deux mois déjà que nous sommes partis. Très souvent je pense à vous et particulièrement aujourd'hui, car je sais que dès janvier vont commencer les compétitions.
Je suppose donc que depuis quelques semaines déjà vous faites des mouvements complets, même si il n'y a pas encore tous les éléments.
J'imagine que Natacha a du bien travailler avec les chorés et le calcul des notes de départ.
Je suis curieuse de savoir quels sont les nouveaux éléments que vous avez acquis ?
Où en êtes vous des objectifs que je vous ai laissés en partant ? J'espère qu'ils ne sont pas partis aux oubliettes !
J'ai reçu peu de messages de votre part. Actuellement nous traversons l'Atlantique, je n'ai donc pas accès à ma boîte mail mais j'espère qu'en arrivant de l'autre coté, je trouverai de nombreux messages qui me parleront de vos progrès, ou non, et de tout ce que vous voudrez.
En attendant, profitez des vacances pour vous reposer, de la gym, de l'école ; passez un joyeux noël et gardez moi quelques chocolats !
Sur le bateau, je travaille les bras tous les jours en tournant les manivelles des wintches, les molets aussi sont mis à rudes épreuve pour tenir l'équilibre en permanence, mais la gym me manque, et encore plus quand je vois Manoé grimper partout et faire l'acrobate.
Un gros bisous à toutes.
Mathilde

Journal de bord

Vendredi 18 décembre

Nous avons pris notre rythme.
Robin assure bien ses quarts, le soir de 20 à 22h et le matin de 5 à 7h. Cela nous permet de bien nous reposer. Je fais 22h00-1h30 et Marcin 1h30-5h. Je reprends la relève à 7h. Dans la journée nous trouvons le moyen de faire une ou deux siestes dont la durée dépend de différents facteurs. Naturellement le petit déjeuner tend à se décaller vers 8h30-9h00, le temps que tout le monde émerge.
Manoé dort très bien. Comme elle n'a rien d'autre à faire elle a décidé de faire sortir quelques dents avec les petits désagréments que cela apporte. Erythème fessier, mais ici pas de souci pour courir les fesses à l'air sur le pont la journée, et quelques poussées de fièvre, il faut bien faire diminuer un peu le stock de notre pharmacie !
Cela ne l'empêche pas de préparer są rentrée au babygym dès le mois de mai, préparez vous les filles ! Elle monte sans souci les échelles des lits et les escaliers du bateaux et descend le tout avec précaution et encore une parade nécessaire. Coté équilibre, elle passe de longs moments assise sur le plan de travail pour cuisiner avec moi, calée avec un pied sur le coté, elle ne bouge pas malgré les vagues. Je pense que sur la poutre elle fera des ravages.

Coté école, il faut toujours se battre avec Robin pour qu'il avance. Pas pour qu'il se mette au travail, ça il le fait bien, mais son travail reste peu efficace et non productif.
Elouan a bien tendance à suivre le modèle...

Hier je nous ai offert le luxe d'un shortbread millionnaire qui devrait durer quelques jours. Pour ceux qui ne connaissent pas, demandez à l'ami g....gle. Et si vous essayez une fois, dites vous que vous recommencerez car c'est trop bon ! Par contre ne regardez pas l'apport calorique !

Coté ciel, aujourd'hui c'est couvert, mais l'essentiel : le vent, est là. Nous avons fait 20% de notre distance à parcourir. C'étrange car je n'ai pas l'impression d'être partie si loin et pour si longtemps.
Mathilde

J'ai l'impression que nous naviguons depuis longtemps et non seulement depuis mardi. C'est un sentiment positif. Nous avons quitté Port la Nouvelle il y a deux mois, mais seulement maintenant je ressens que nous avons commencé à naviguer.
A nous trois, avec Mathilde et Robin, nous avons trouvé notre rythme pour les quarts, les ris, les changements de voile et les manoeuvre de pêche. Je suis fier de mon équipage qui a fait de gros progrès et observe et analyse de manière autonome les informations des instruments de navigation – radar, anémomètre, gps – afin d'adapter le cap ou de modifier la surface des voiles. Mis à part le fait que naviguer avec un équipage un peu plus expérimenté peut être plus sûr, actuellement, ils me réveillent de moins en moins, et je ne peux pas m'en plaindre.

Le Lymbao semble être la seule coquille flottante sur terre. A la radio, silence, sur le radar, rien. Depuis trois jours nous ne voyons que de l'eau et le ciel, parfois nuageux, parfois étoilé. Le seul signe de vie ce sont les poissons volants qui rebondissent parfois sur le pont et la daurade que notre canne a attrapé cet après midi. Il n'y a pas de meilleur endroit de contemplation.
Marcin

Piątek 18 grudnia.

Nabieramy nasz rytm.
Robin pewnie stoi swoje wachty, wieczorem 20-22 i rano 5-7. To pozwala nam na trochę odpoczynku. Ja staję za sterem od 22 do 01.30 a Marcin od 01.30 do 5. O 7 przejmuję pałeczkę. W trakcie dnia – w zależności od okoliczności - udaję nam się uciąć kilka drzemek. Śniadanie opóźnia się w czasie do 0830 – 0900, wtedy kiedy wszyscy się już obudzą.
Manoe śpi bez problemów. Jako, że nie ma wiele więcej do robienia na pokładzie postanowiła wychodować kilka nowych zębów – włącznie z dyskomfortami z tym związanymi. Ma też trochę podirytowaną skórę na pośladkach, ale łódka to idealne miejsce żeby wystawić pupę na słońce z ciągu dnia, a kilka stanów podgorączkowych sprawia że sięgneliśmy do zapasów łodkowych medykamentów.
Tak czy inaczej nic nie powtrzymuje jej przed niesamowitym postępem fizycznym. Wchodzi i schodzi po drabinach na łóżka oraz po schodach z kadłubów do salonu. Sama jest ostrożna a my zapewniamy asekurację. Pod względem balansu, spędza długie chwile siędząc na blacie kuchennym i pomaga mi w gotowaniu. Nie rusza się pomimo ciągłych fal. Myślę że będzie robiła furorę na belce.
W kwestii szkoły dalej musimy poganiać Robina. Nie żeby robił lekcjem tylko żeby robił je dobrze i efektywnie.
Elouan ma tendencje naśladować złe przykłady.
Wczoraj zafundowałam nam małą przyjemność – shortbread milionerów, który wystarczy pewnie na kilka dni. Jeśli nie znacie to spytajcie kolegę g..gle. Jeśli spróbujecie raz, będziecie uzależnieni. Natomiast nie patrzcie na wartość kaloryczną.
A na niebie, dzisiaj same chmury, ale co ważne - jest wiatr. Przepłynęliśmy już 20 procent całego dystansu. To dziwne bo nie mam wrażenia że płyniemy już tak długo ani że jesteśmy już tak daleko.
Mathilde

Mam wrażenie, że płyniemy już od dawna a nie tylko od wtorku. To pozytywne wrażenie. Wypłyneliśmy z Port-la-Nouvelle dokładnie dwa miesiące temu, ale dopiero teraz czuję że zaczeliśmy płynąć. W trójkę z Mathilde i Robinem znaleźliśmy naszą rutynę na wachty, refowanie, zmiany żagli, manewr 'ryba'. Jestem dumny z mojej załogi która zrobiła ogromne postępy i samodzielnie obserwuje i ocenia informacje z instrumentów pokładowych – radar, wiatromierz, gps – aby dostosować kurs, trym żagli lub zredukować/powiększyć ich powierzchnie. Poza faktem oczywistym że płynięcie z załogą trochę bardziej doświadczoną jest bezpieczniejsze, równocześnie w tej chwili coraz żadziej mnie budzą – a na to nie mogę narzekać.

Lymbao wydaję się być jedyną pływającą skorupą na świecie. W radiu cisza, na radarze pustka. Od trzech dni widzimy tylko wodę i niebo, czasami zachmurzone a czasami gwieździste jak tej nocy. Jedyny znak życia to latające ryby odbijające się czasami od pokładu i dorado który złapał się po południu na naszą wędkę. Nie ma lepszych miejsc na kontemplacje.
Marcin
Vendredi 18 décembre

Nous avons pris notre rythme.
Robin assure bien ses quarts, le soir de 20 à 22h et le matin de 5 à 7h. Cela nous permet de bien nous reposer. Je fais 22h00-1h30 et Marcin 1h30-5h. Je reprends la relève à 7h. Dans la journée nous trouvons le moyen de faire une ou deux siestes dont la durée dépend de différents facteurs. Naturellement le petit déjeuner tend à se décaller vers 8h30-9h00, le temps que tout le monde émerge.
Manoé dort très bien. Comme elle n'a rien d'autre à faire elle a décidé de faire sortir quelques dents avec les petits désagréments que cela apporte. Erythème fessier, mais ici pas de souci pour courir les fesses à l'air sur le pont la journée, et quelques poussées de fièvre, il faut bien faire diminuer un peu le stock de notre pharmacie !
Cela ne l'empêche pas de préparer są rentrée au babygym dès le mois de mai, préparez vous les filles ! Elle monte sans souci les échelles des lits et les escaliers du bateaux et descend le tout avec précaution et encore une parade nécessaire. Coté équilibre, elle passe de longs moments assise sur le plan de travail pour cuisiner avec moi, calée avec un pied sur le coté, elle ne bouge pas malgré les vagues. Je pense que sur la poutre elle fera des ravages.

Coté école, il faut toujours se battre avec Robin pour qu'il avance. Pas pour qu'il se mette au travail, ça il le fait bien, mais son travail reste peu efficace et non productif.
Elouan a bien tendance à suivre le modèle...

Hier je nous ai offert le luxe d'un shortbread millionnaire qui devrait durer quelques jours. Pour ceux qui ne connaissent pas, demandez à l'ami g....gle. Et si vous essayez une fois, dites vous que vous recommencerez car c'est trop bon ! Par contre ne regardez pas l'apport calorique !

Coté ciel, aujourd'hui c'est couvert, mais l'essentiel : le vent, est là. Nous avons fait 20% de notre distance à parcourir. C'étrange car je n'ai pas l'impression d'être partie si loin et pour si longtemps.
Mathilde

J'ai l'impression que nous naviguons depuis longtemps et non seulement depuis mardi. C'est un sentiment positif. Nous avons quitté Port la Nouvelle il y a deux mois, mais seulement maintenant je ressens que nous avons commencé à naviguer.
A nous trois, avec Mathilde et Robin, nous avons trouvé notre rythme pour les quarts, les ris, les changements de voile et les manoeuvre de pêche. Je suis fier de mon équipage qui a fait de gros progrès et observe et analyse de manière autonome les informations des instruments de navigation – radar, anémomètre, gps – afin d'adapter le cap ou de modifier la surface des voiles. Mis à part le fait que naviguer avec un équipage un peu plus expérimenté peut être plus sûr, actuellement, ils me réveillent de moins en moins, et je ne peux pas m'en plaindre.

Le Lymbao semble être la seule coquille flottante sur terre. A la radio, silence, sur le radar, rien. Depuis trois jours nous ne voyons que de l'eau et le ciel, parfois nuageux, parfois étoilé. Le seul signe de vie ce sont les poissons volants qui rebondissent parfois sur le pont et la daurade que notre canne a attrapé cet après midi. Il n'y a pas de meilleur endroit de contemplation.
Marcin

Piątek 18 grudnia.

Nabieramy nasz rytm.
Robin pewnie stoi swoje wachty, wieczorem 20-22 i rano 5-7. To pozwala nam na trochę odpoczynku. Ja staję za sterem od 22 do 01.30 a Marcin od 01.30 do 5. O 7 przejmuję pałeczkę. W trakcie dnia – w zależności od okoliczności - udaję nam się uciąć kilka drzemek. Śniadanie opóźnia się w czasie do 0830 – 0900, wtedy kiedy wszyscy się już obudzą.
Manoe śpi bez problemów. Jako, że nie ma wiele więcej do robienia na pokładzie postanowiła wychodować kilka nowych zębów – włącznie z dyskomfortami z tym związanymi. Ma też trochę podirytowaną skórę na pośladkach, ale łódka to idealne miejsce żeby wystawić pupę na słońce z ciągu dnia, a kilka stanów podgorączkowych sprawia że sięgneliśmy do zapasów łodkowych medykamentów.
Tak czy inaczej nic nie powtrzymuje jej przed niesamowitym postępem fizycznym. Wchodzi i schodzi po drabinach na łóżka oraz po schodach z kadłubów do salonu. Sama jest ostrożna a my zapewniamy asekurację. Pod względem balansu, spędza długie chwile siędząc na blacie kuchennym i pomaga mi w gotowaniu. Nie rusza się pomimo ciągłych fal. Myślę że będzie robiła furorę na belce.
W kwestii szkoły dalej musimy poganiać Robina. Nie żeby robił lekcjem tylko żeby robił je dobrze i efektywnie.
Elouan ma tendencje naśladować złe przykłady.
Wczoraj zafundowałam nam małą przyjemność – shortbread milionerów, który wystarczy pewnie na kilka dni. Jeśli nie znacie to spytajcie kolegę g..gle. Jeśli spróbujecie raz, będziecie uzależnieni. Natomiast nie patrzcie na wartość kaloryczną.
A na niebie, dzisiaj same chmury, ale co ważne - jest wiatr. Przepłynęliśmy już 20 procent całego dystansu. To dziwne bo nie mam wrażenia że płyniemy już tak długo ani że jesteśmy już tak daleko.
Mathilde

Mam wrażenie, że płyniemy już od dawna a nie tylko od wtorku. To pozytywne wrażenie. Wypłyneliśmy z Port-la-Nouvelle dokładnie dwa miesiące temu, ale dopiero teraz czuję że zaczeliśmy płynąć. W trójkę z Mathilde i Robinem znaleźliśmy naszą rutynę na wachty, refowanie, zmiany żagli, manewr 'ryba'. Jestem dumny z mojej załogi która zrobiła ogromne postępy i samodzielnie obserwuje i ocenia informacje z instrumentów pokładowych – radar, wiatromierz, gps – aby dostosować kurs, trym żagli lub zredukować/powiększyć ich powierzchnie. Poza faktem oczywistym że płynięcie z załogą trochę bardziej doświadczoną jest bezpieczniejsze, równocześnie w tej chwili coraz żadziej mnie budzą – a na to nie mogę narzekać.

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Message:Dans 3h on aura 25% de distance parcouru.

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jeudi 17 décembre 2015

Journal de bord

Sroda 16 grudnia

Pierwsze 24h żeglugi mija bez żadnych niespodzianek. W nocy AIS i drógi pilot obudziły się więc płyniemy teraz w komplecie.
Zgodnie z prognozą przez cały dzień wiatr wzmacniał się od 10 przez 15 i 20 do 25 węzłów wieczorem. Powinien taki zostać przez kilka dni. To komfortowy kąt i siła. Może pasaty w końcu się ustabilizują.
Od wschodu słońca pozbyliśmy się refów z grota i postawiliśmy genaker. Lymbao przez cały dzień płynie pomiędzy 6.5 i 8 węzłów. Na horyzoncie tylko woda. Na radarze kilka punktów ale zbyt daleko żeby widzieć coś gołym okiem. Gdy wiatr pozorny sięga 17 węzłów zwijamy genaker a potem refujemy się na noc – dwa z grocie i jeden w foku.
Dobranoc.
Marcin

Les premières 24h se déroulent sans surprise. Pendant la nuit, l'AIS et le deuxième pilote se réveille donc nous naviguons maintenant au complet.
En accord avec les prévisions, toute la journée le vent a forci de 10 à 15 puis 20 et 25 noeuds le soir.
Cela devrait durer quelques jours. C'est une force et un angle confortable. Peut être que finalement les alizés se stabilisent.
Depuis l'aube, nous avons enlevé les ris dans la grand voile et mis le gennaker. Le Lymbao , pendant toute la journée a navigué entre 6,5 et 8 noeuds. A l'horizon, seulement de l'eau. Sur le radar, quelques points mais trop loin pour voir à l'oeil nu. Lorsque le vent apparent atteint 17 noeuds, nous rentreons le genaker et mettons deux ris dans la grand voile pour la nuit, un dans le génois.
Bonne nuit.
Marcin


Jeudi 17 décembre

L'océan déroule devant nous son tapis bleu, parfois parsemé d'écume blanche. Le soleil brille, il y a peu de vague, tout est calme.
La nuit s'est passée sans soucis, le vent est resté stable, aucune manoeuvre nécessaire.
Toujours aucun poisson, heureusement que nous avons encore de la daurade au congel.
Marcin a fabriqué un sapin de noël que Elouan décore avec les moyens du bord.
Mathilde.

Ocean rozwija przed nami swój błękit. Świeci słońce, fale nie duże, jest spokojnie.
Noc minęła spokojnie, bez potrzeby żadnych manewrów.
Dalej brak nowych ryb. Na szczęście w zamrażarce dalej sporo porcji z poprzedniego dużego dorado.
Marcin skonstruował choinkę na święta a Elouan dekoruję ją tym co udaje mu się znaleźć na pokładzie.
Mathilde.

Druga pełna doba dobiega końca. Średnia prędkość 5,5 węzła. Nic specjalnego, ale nie spieszy nam się. Zdecydowanie wolę leniwe żeglowanie pod genakerem z 4-5 beaforta niż głębokie refowanie i surfowanie z falami i 35 węzłami wiatru.
Gdzieś gubi nam się prąd. Między dystrubytorem, alternatorami, ładowarką, panelami słonecznymi i wiatrakiem. A ja na razie nie wiem gdzie. Problem ten oznacza że kompresory zamrażarki odłaczają się gdy napięcie spada poniżej limitu bezpieczeństwa a nasze jedzenie na dwa tygodnie z -15 ociepla się do -5 stopni. Narazie nie ma tragedii ale szukam i szukam i mam nadzieję znaleźć. Do tego czasu generator kręci się troche częściej niż to planowałem właśnie żeby ładować, ale też robić słodką wodę i ją grzać. Zapasy diesla też mamy zdecydowanie wystarczające więc też jak na razie nie tracę z tego powodu snu.
Staramy się na bieżąco naprawiać wszystkie małe problemy – zatkane filtry, cieknące krany, przerywające pompy, itd. - tak żeby lista nie przerosła naszych możliwości.
Marcin

Nous terminons nos secondes 24h de navigation.Vitesse moyenne 5,5 noeuds, rien d'exceptionnel, mais nous ne sommes pas pressés. Je préfère naviguer paresseusement sous génois avec 4-5 beaufort plutôt que, réduire les voiles et faire des surfs sur les vagues par 35 nœuds de vent.
Notre électricité se perd quelque part. Entre le distributeur, l'alternateur, le chargeur, les panneaux solaires et l'éolienne. Pour l'instant je ne sais pas où. Ce problème implique que le compresseur du congélateur s'arrête lorsque la tension tombe en dessous de la limite de sécurité et notre nourriture pour deux semaine passe de -15 à -5 degrés. Pour l'instant rien de dramatique mais je cherche et je cherche et j'espère trouver.
Actuellement le générateur tourne plus souvent que je ne l'avais planifié, justement pour recharger les batteries mais aussi pour faire de l'eau et la chauffer. Nous avons suffisamment de fuel d'avance donc je ne perds pas le sommeil.
Nous essayons au fur et à mesure de réparer chaque petit problème – filtres bouchés, robinet qui fuit, pompe qui s'arrête, etc – de manière à ce que la liste ne dépasse pas nos capacités.
Marcin

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Message:141 miles nautiques dans dernier 24h. Pas mal

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mercredi 16 décembre 2015

Journal de bord

Mardi 15 décembre
Nous sommes finalement partis à 17h30, après avoir été manger une dernière fois en ville afin de terminer nos escudos capverdiens, posté les dernieres mails et fait le plein de gasoil.
La matinée avait été largement employée au rangement et à la préparation du bateau.

A quelques milles des côtes, pas d'AIS et le second pilote automatique ne veut pas se mettre en route. Hum...
Juste ce qu'il faut en vent, mer calme, personne n'a le mal de mer.

Elouan prend son quart de 19h00 à 20h00. Il est fatigué et pressé d'aller dormir.
Robin le relaie entre 20h00 et 22h00. Toutes les 10 minutes il est dans la chambre pour nous demander quelque chose... Nous ne gagnons pas encore en repos !
Plus de vent, il allume le moteur.

Un peu avant 22h00, je me lève car le génois se promène. Je le passe à tribord. Il se gonfle et se dégonfle sans arrêt, je finis par l'enrouler. J'ai à peine 4 noeuds de vent. Puis soudain, j'entends l'éolienne qui tourne de plus en plus vite. Le vent s'est levé, mais en plein en face de nous ! L'écran indique 0, 2, 3... (direction du vent)
Petit à petit, le vent tourne et avant minuit je coupe le moteur. La mer secoue un peu plus, on avait perdu l'habitude.
IL fait noir, la lune s'est couchée il y a une heure ou deux. Le vent fait siffler l'éolienne et surtout la mer se met à bouger, le bateau tangue. Il fait tellement noir que je ne vois même pas les vagues. C'est assez impressionnant.
Presque 3 semaines devant nous, sans voir la terre, à vivre de ce que nous avons à bord ! Avons nous bien tout ce qu'il faut ? La question que nous nous sommes posée des dizaines de fois. La réponse est simple, nous avons bien plus que nécessaire.
Mathilde

En partant de Mindelo, je ne ressens aucune crainte ni même aucune excitation spéciale. Je suis calme et heureux. J'ai l'impression que nous faisons la chose la plus naturelle qu'il soit sur Terre. Cette croisière est le plus merveilleux cadeau de noël dont je pouvais rêver.
Marcin


Dziennik pokładowy.

Wtorek, 15 grudnia.
Po dniu pełnym przygotowań, obiedzie na lądzie – żeby wydać ostatnie zielono przylądkowe eskudo – oraz po napełnieniu baków i kanistrów dieslem, w końcu wypływamy o 17.30.
Kilka mil od brzegu nasz AIS i drógi pilot automatyczny odmawiają posłuszeństwa, hum...

Wiatr wystarczający, a morze spokojne – nikt nie choruje.

Elouan bierze pierwszą wachtę od 19 do 20, ale zmęczenie sprawia, że bardzo chętnie idzie spać przed końcem wachty.
Robin przejmuje pałeczkę od 20 do 22 jednak dość często trafia do naszej kabiny zadając różne pytania – to znaczy dość limitowany odpoczynek dla nas.
Wiatr słabnie i zapalamy motor.
Wstaję trochę przed 22 ponieważ fok chcę zmienić hals, więc przekładam go z lewej na prawą stronę. Żagiel co chwilę się napełnia i opada, w końcu roluję go zupełnie gdy wiatru zostaje nie więcej niż 4 węzły. Po pewnej chwili słyszę wiatrak który swoim świstem oznacza powrót wiatru. Niestety tym razem wieje prosto w dziób. Powoli, ale zdecydowanie wraca do swojego kierunku normalnego – północny wschód i przed północą zatrzymuję silnik. Morze zaczyna o sobie przypominać a ja czuję że trochę zgubiliśmy nawyk żeglowania.
Jest ciemno, wręcz czarno. Księżyc zaszedł kilka godzin temu, a wiatr kręci naszym wiatrakiem. Jest tak ciemno że nie widzę nawet fal, ciekawe wrażenie.
Przed nami prawie trzy tygodniu bez widoku ziemi, żyjąc z tym co mamy na pokładzie. Czy na pewno mamy wszystko? Zadawaliśmy sobie to pytanie tuzin razy, a odpowiedź jest prosta – mamy zdecydowania więcej niż nam potrzeba.
Mathilde

Wypływając z Mindelo nie czuję żadnych obaw ani żadnej specjalnie wielkiej ekscytacji. Jestem spokojny i szczęśliwy. Mam wrażenie że robimy najbardziej naturalną rzecz na świecie. Ten rejs to najpiękniejszy prezent pod choinkę jaki mógłbym sobie wymarzyć.
Marcin

Mercredi 16 décembre

Manoé s'est réveillée à 7h, sans aucun réveil la nuit. C'est agréable.
Robin a fait un second quart de 5h à 7h, cela nous a permis de nous reposer. Il redort une heure avant le déjeuner.
Nous prenons le petit déj tous ensemble vers 8h30, puis c'est le moment de se mettre à l'école. Manoé joue un peu pendant que je fais le calcul mental à Elouan, puis elle va dormir. Grosse sieste du matin, de 10h à 13h45 ! Elle doit aimer être bercée par les flots.
Malgré cela, je n'aurai pas le temps de me reposer ce matin entre le pain, la dictée d'Elouan et la préparation du repas.
Après le repas de Manoé, nous jouons toute les deux sur le pont au soleil, puis nous débutons activité manuelle : décoration de noël. Ca fait vraiment bizarre, en short et en débardeur, loin de la société de consommation, de penser que Noël approche.

Deuxème sieste pour Manoé à 16h...et elle dort toujours, il est 20h ! En ce moment elle est spécialiste du style.
Pas de poisson aujourd'hui, mais du vent qui nous pousse dans la bonne direction à une allure suffisante.

Elouan n'a pas voulu faire ses quarts ni ce matin, ni ce soir, il a préféré dormir.
Personne n'a eu le mal de mer cette fois ci, il semblerait que nous soyions devenus de vrais marin.
Mathilde

Środa 16 grudnia.

Manoe budzi się o 7, po nocy bez żadnych pobudek. To sympatyczne.
Robin stał kolejną wachtę od 5 do 7, to dało nam możliwość trochę odpocząć. Przed śniadaniem położył się jeszcze na godzinę.
Jemy wspólnie około 8.30, potem czas na szkołę.
Manoe bawi się gdy ja robię tabliczkę mnożenia z Elouan, potem ucina sobie poranną drzemkę. Śpi od 10 do 13.45, chyba lubi być kołysana falami.
Pomimo tego nie mam czasu rano odpocząć gdyż zajmuję się dyktandem Elouan, pieczeniem chleba i przygotowaniem obiadu.
Po obiedzie Manoe, we dwójkę idziemy na pokład bawić się w słońcu. Następnie zajęcia plastyczne – dekoracje świąteczne. To dziwne, poraz kolejny z szortach i bezrękawnikach, z daleka od kultury komercyjnej, myśleć że już za chwilę święta.
Kolejna drzemka Manoe o 16. Śpi cały czas a jest już 20. To chyba jej nowy styl.
Nie złapaliśmy dzisiaj żadnej ryby, za to mamy dobry wiatr.

Mathilde

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Message:Sapin de noel en cours de fabrication.

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mardi 15 décembre 2015

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Message:C'est parti !

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lundi 14 décembre 2015

En route !!!

Jean Yves est rentré en France passer les fêtes avec są famille et se reposer un peu de nous ! Hervé et Corine ont également débarqué à Mindelo et c'est tous les cinq que nous allons continuer cette aventure pendant quelques temps.

Cette semaine nous avons bien travaillé sur le bateau et il est prêt pour deux à trois semaines de navigation. Nos placards sont bien remplis, cela était déjà fait avant. Nous avons des produits frais dans le filet.

Le vent semble vouloir revenir à partir de mercredi, nous allons donc mettre les voiles demain afin de commencer par une journée calme. Nous visons Barbados, soit la première île que nous rencontrerons sur notre chemin. Nous estimons qu'il nous faudra environ 18 jours.
Nous serons donc dans l'Atlantique pour Noël...savoir si le Père Noël arrivera jusqu'à nous ???

Derrière l'écran de mon ordinateur je sais que certains s'inquiètent pour nous, alors surtout, il ne faut pas. Nous sommes très zens, nous avons vu partir devant nous un certain nombre de famille, nous avons un bon bateau, très bien préparé. Le capitaine est compétent et les moussaillons apprennent chaque jour davantage.


Rubik's au Cap Vert


Après avoir navigué 6 jours, nous sommes arrivés au Cap Vert où j'ai pu poursuivre mon projet.
J'ai mis du temps à trouver une école car je n'arrivais pas bien à me faire comprendre. Puis j'ai trouvé l'école : escola Valentino.


C'était une petite école où personne ne parlait français ormis une maitresse. L'apprentissage du rubik's a pris du temps mais cette fois-ci j'étais
accompagné d'Elouan qui m'a bien aidé, les élèves ont appris vite et se sont bien amusés.
J'ai aussi oublié de préciser que les élèves mangent leur repas à 16 h et ils nous ont invités (Elouan et moi) à manger avec eux : le 1er jour c'était spaghettis et le 2ème jour c'était soupe de légumes et de poisson.

C'était très bon  !!!

Robin